En décembre 2022, les médias (dont Le Parisien) annonçaient que le prix de l'électricité pourrait augmenter de 3 à 4 % à partir de janvier 2023
Toutefois, la CRE n'a pas confirmé cette information. Cette augmentation s'explique par le fait qu'EDF est obligé de commercialiser via l'ARENH l'électricité nucléaire destinée aux fournisseurs alternatifs (concurrents d'EDF) au prix de 42 euros par MWh.
Cependant, EDF ne peut vendre plus de 100 TWh par an. Si cette limite est dépassée, les concurrents d'EDF devront acheter leur énergie sur le marché de gros européen ou directement auprès du producteur.
Un MWh d'électricité nucléaire coûte 45 euros au lieu des 42 euros habituels. Cela signifie que le prix de l'électricité va logiquement augmenter, puisque le mix énergétique de la France est de 71 % par atome.
De plus, le seuil de 100 TWh de l'ARENH reste à ce niveau, ce qui rend impossible la satisfaction de la demande des fournisseurs d'électricité qui approvisionnent directement le marché de gros à un prix supérieur à celui proposé par l'ARENH.
Ce n'est qu'en janvier 2023 que la CRE a envisagé une hausse de 2,4 % des tarifs réglementés pour les particuliers et les petits professionnels (qui bénéficient du tarif bleu d'EDF).
Les nouveaux tarifs de l'électricité entreront en vigueur en février 2023. Selon le texte, ce changement de prix correspondrait à une augmentation moyenne de la facture d'électricité d'environ 21 euros.
L'augmentation des prix s'explique par l'augmentation des coûts de livraison, à laquelle s'est ajouté un écart de deux ans entre les coûts et les prix appliqués au cours de l'année 2021. La raison du retard est le gel des tarifs de l'électricité à l'hiver 2021.
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